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Pédaler de Huis ter Heide à la gare de Driebergen-Zeist dans la Province d’Utrecht — par Bicycle Dutch

par · 6 octobre 2021

Un nouveau trajet interurbain à vélo commenté de Mark Wagenbuur.
Voici la traduction de « Ride from Huis ter Heide to station Driebergen-Zeist (Province of Utrecht) » publié le 6 octobre 2021 sur Bicycle Dutch.

Le trajet de cette semaine nous emmène d’un endroit à l’autre du blog. Nous commençons juste au sud de la base aérienne de Soesterberg, présentée dans le billet de la semaine dernière, sur la route provinciale N238 dans la province d’Utrecht. Officiellement, c’est dans une ville appelée Huis ter Heide. De là, je pédale jusqu’à la gare de Driebergen-Zeist, une gare de train interurbain située dans les bois entre ces deux villes, qui sera le sujet du billet de la semaine prochaine. J’ai commencé à filmer un peu plus tard dans le trajet, juste avant le viaduc de l’autoroute A28 d’Utrecht à Amersfoort. J’ai utilisé la gare de Driebergen-Zeist, car le jour où j’ai filmé, aucun train ne circulait de Bois-le-Duc à Utrecht en raison de travaux sur les voies. Mon détour forcé m’a fait traverser la moitié du coin en passant par Nijmegen et Arnhem jusqu’à Driebergen-Zeist, avant de rejoindre Utrecht. La base aérienne de Soesterberg étant plus proche de Driebergen-Zeist que d’Utrecht, il était logique d’y descendre du train et d’y louer un vélo. De plus, cette gare a été entièrement reconstruite récemment, ce qui m’a donné l’occasion de filmer de quoi alimenter trois billets en un seul après-midi. Avec mes problèmes de santé actuels, je dois faire très attention à mon énergie et c’est ainsi que je m’assure de pouvoir continuer à publier des articles pour vous avec le moins d’efforts possible. J’alterne entre des billets avec des vidéos commentées et ces trajets illustrés en photo pour la même raison : ils me demandent beaucoup moins de travail. Merci de votre compréhension !

Le trajet de cette semaine : presque 7 km de Huis ter Heide à la gare de Driebergen-Zeist.
La piste cyclable à côté de la N238 a un revêtement en béton. Heureusement, les joints sont moins détectables que ce qui était habituel dans ce genre de cas. Cela rend cette surface presque aussi lisse que l’enrobé. La piste cyclable est large et bien éloignée de la chaussée principale.
J’ai atteint l’agglomération de Zeist assez rapidement. La piste cyclable est maintenant en enrobé noir. Certaines municipalités n’utilisent le rouge que sur les points de conflit potentiels. La zone est également un peu confuse ici, car j’ai roulé autour de la ville de Zeist plutôt que de la traverser. Nous ne voyons qu’un seul quartier, le reste est principalement constitué de bois en bordure de la ville.
Une vélorue et même ici Zeist a choisi d’utiliser de l’enrobé noir plutôt que rouge. Grâce à la signalisation et à l’aspect général de la rue, il s’agit toujours clairement d’une vélorue. Seuls les riverains l’emprunteront, puisqu’il s’agit d’une rue sans issue pour la circulation automobile.
Le rond-point, en revanche, comporte des pistes cyclables dont la surface est en enrobé rouge. Apparemment, cet endroit est considéré comme un point de conflit potentiel ou du moins comme un endroit où les espaces de circulation doivent être bien identifiés.
Les Néerlandais n’aiment généralement pas mettre trop de panneaux de signalisation. Mais ceci était nouveau pour moi aussi : un panneau avec un sous-panneau vous indiquant de céder le passage 3 fois. Il s’agit d’une route où la circulation automobile est prioritaire, mais en raison des deux espaces de refuge, la route est divisée en trois voies distinctes. Je suppose que c’est légal, car techniquement, il s’agit toujours d’une route pour laquelle un seul panneau suffirait.
Il semble y avoir une bonne signalisation, mais si vous regardez la carte, vous verrez que je n’ai pas pris le chemin le plus court possible. C’est parce que j’ai raté un virage et pour une bonne raison. Lorsque vous regardez ce panneau, vous remarquerez que la gare n’est pas mentionnée. Ce n’est que très près de la gare que des panneaux la mentionnant apparaissent pour la première fois. Il est plutôt inhabituel que je doive me fier aux applications de mon téléphone pour trouver le chemin.
Il est agréable de montrer la pratique du vélo dans une autre partie du pays. Vous ne trouverez pas beaucoup de rues résidentielles comme celles-ci avec ce type de logements (très chers) autour de Bois-le-Duc. Cela ressemble un peu à Vught, mais là, les rues seraient plus étroites, il me semble.
Ce n’est pas le meilleur type de carrefour giratoire. Ceux équipés de bandes cyclables sont moins sûrs que ceux avec un anneau séparé. Plus le rond-point est petit, moins il est sûr. Il est évident que les Pays-Bas ont hérité d’infrastructures anciennes qui ne répondent pas aux dernières recommandations.
Il s’agit d’un autre type d’aménagement qui ne répond pas tout à fait aux dernières normes de conception. Il ne s’agit pas de bandes cyclables (il n’y a pas de pictos vélo), mais pour des « bandes cyclables conseillées« , elles sont beaucoup trop larges.
Cette route est encore une fois parfaite. Notez que le contournement de l’arrêt de bus ne créé pas d’embardée ici, puisque la piste cyclable est si éloignée de la chaussée qu’il y a plus qu’assez de place pour l’abri de l’arrêt de bus et même un support de stationnement pour vélos dans l’espace entre les deux.
Cette rue, cependant, n’est pas non plus très attrayante. La vitesse y est limitée à 60 km/h pour le trafic motorisé, car elle se trouve en dehors de l’agglomération. De nombreux bus empruntent cet axe et il n’y a qu’une faible différence de hauteur entre la chaussée et la piste cyclable. Le chauffeur de ce bus a fait une manœuvre très étrange qui a amené le bus à monter brièvement sur la piste cyclable. Lorsque j’ai tourné à droite dans cette rue, j’ai moi-même fait une étrange manœuvre. J’ai dû contourner une personne qui se tenait au coin de la rue et je me suis retrouvé sur la chaussée. Heureusement, la bordure (trottoir) est facilement franchissable grâce à sa forme. J’ai pu revenir assez rapidement au bon endroit sur la route. Je n’ai pas trouvé ce type de route dans mon manuel de conception d’aménagements cyclables. Je ne saurais dire si elle répond peut-être à d’autres recommandations, mais je peux dire qu’elle est très désagréable à emprunter à vélo.
On voit de ces choses… cet homme a utilisé son pied pour appuyer sur le bouton d’appel. Probablement par peur du Covid, mais ce n’est pas très sympa pour les personnes qui appuient sur le bouton après lui. Il aurait pu faire ça différemment, je pense.
J’ai atteint la gare par le côté nord et, grâce au nouveau passage souterrain, il était facile de rejoindre le côté sud. C’était probablement un choix d’avoir une surface pavée ici. Ce n’est certainement pas l’option la plus confortable…
L’entrée du nouveau parking à vélos souterrain où j’ai loué un OV-Fiets. Plus d’informations sur cette gare dans le billet de la semaine prochaine.

Carte de mon trajet. Ce n’est pas le chemin le plus court, puisque j’ai raté un virage, mais c’était assez pratique.

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