Rue Moine, rue des Ateliers et pour quelques trottoirs de plus

Après une « courte histoire de priorité » qui traitait de l’intersection entre le double-sens cyclable (DSC) de la rue de la Bretonnerie et la rue d’Escures, Jeanne vous propose d’emprunter le DSC de la rue Moine qui se prolonge rue des Ateliers pour déboucher boulevard Lamartine (le long du grand cimetière d’Orléans).

La rue Moine est située entre le faubourg Saint-Vincent et le cimetière.

Mais avant de monter en selle, petite mise en bouche avec un beau GCUM en haut de ladite rue Moine, sans doute favorisé par la présence d’un espace de stationnement en épis juste avant (aucun marquage cependant, le doute subsiste).

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C’est quand même bien pratique ces larges trottoirs.

Maintenant, en selle !

Reprenons :

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Le DSC débouche boulevard Lamartine sur un trottoir… et un passage piéton.

Les bordures de trottoir représentent un piège pour le cycliste avec toujours le risque de chasser et de chuter. Lors du tournage, il faisait jour et le temps était sec. Imaginez un instant la même chose de nuit par temps de pluie.

L’arrivée sur le boulevard Lamartine n’est pas traitée correctement : ni stop, ni cédez-le-passage, ni feu. J’imagine que le cycliste est sensé emprunter le petit couloir à gauche du passage piéton (présence discrète d’un pictogramme vélo en face) . Et si il souhaite tourner à droite ? En l’état, le cycliste dispose de la priorité à droite…

Voilà encore une occasion ratée de traiter proprement une intersection voie cycliste/circulation motorisée, et une preuve supplémentaire de l’absence de continuité et de cohérence du réseau cyclable de notre métropole.

Mise à jour (2019)

Au second semestre 2019, la liaison rue des Ateliers – boulevard Lamartine a été en partie améliorée comme l’a évoqué le camarade JP dans le billet « Orléans, sortez vos pochoirs » (29 décembre 2019) :

Il y a un contre-sens dans la rue Moine, il se poursuit dans la rue des ateliers et, jusqu’alors, il butait sur une série de marches. L’idéal était de poursuivre la bande droite, de poser un cédez-le-passage à l’attention des cyclistes. Le temps d’attente n’est pas très grand, et il n’y a pas de secousses. Les décideurs ne sont pas cyclistes, donc une des marches a été rabotée, il en reste , et l’identique attente se fait au niveau d’un passage piéton — allô Freud ! — puis le long du cimetière.

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5 réponses

  1. janpeire dit :

    Tu as eu de la chance de ne rencontrer personne à l’intersection avec la rue du Clos du Moulin et personne de stationné dans la bande.
    À la fin du machin, je vais tout droit et attend les feux. C’est moins contraignant.

    Dans l’autre sens, je croyais être le seul à me faire klaxonner par les automobilistes, un matin quelqu’un m’a doctement expliqué qu’il y a une « bande cyclable » sur le côté, rattrapé aux feux, je lui explique le principe du contre-sens cycliste. Une amie de Fleury sait faite traiter de mauvaise mère car avec ses enfants, elle roulait pas dans le contre-sens.

    JP

  2. janpeire dit :

    Exactement, je marque un arrêt à la fin des bordures (comme s’il y avait un « cedez le passage ») et traverse quand les voitures de Vignat sont au rouge.
    Et j’ai constaté que je ne suis pas le seul à faire ainsi, la ligne de désir comme en parle Razemon, sauf que à vélo, nous laissons peu de traces.
    Je pense que les cyclistes sont prudents à la priorité à droite du clos du moine, se sont accommodés du bout de trottoir, mais la fin officielle avec la série de secousses… ça ne passe pas.

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