Envahissement de l’espace public : le phénomène GCUM
Au fur et à mesure que les infrastructures cyclables se développent, un phénomène que quelques esprits facétieux du Web ont dénommé « GCUM » prend également de l’ampleur (« Garé Comme Une Merde », voir par exemple ce compte Twitter pour de nombreux exemples illustrés). Parfois seulement agaçante, mais souvent dangereuse, la présence immobile de véhicules motorisés sur des portions de l’espace public qui ne leur sont pas destinées touche bien évidemment notre vaste métropole. Voici quelques exemples glanés par Jeanne :
Bande cyclable rue des Lavandières – suite Bande cyclable rue des Lavandières Double-sens cyclable rue Chanzy
Dans l’hypercentre de notre bonne ville d’Orléans, il existe un lieu fameux de GCUM que connaissent bien les cyclistes qui, selon un axe sud-nord, cherchent à quitter la place du Martroi en évitant les rails accidentogènes, les pavés disjoints et les déambulations piétonnes de la rue de la République : la portion de la rue Bannier située entre le rue de la Cerche et la rue des Fauchet. JP s’y est même conduit en héros récemment. Le plus désolant dans l’affaire, c’est qu’en conservant deux voies de circulation – au lieu d’une comme plus haut dans la rue – le gestionnaire de voirie a induit ce phénomène d’accaparement régulier du double-sens cyclable.
Parfois, mais cela reste rare, des automobilistes courtois prennent en compte l’existence de cette voie cyclable et limitent logiquement la gêne que représente leur stationnement en double-file à la circulation motorisée.

Et, pourquoi, nous cyclistes, ne stationnerions-nous pas nos vélos en plein milieu des rues prétendument destinées aux « bagnoles » ?
Un Berlinois a tenté l’expérience ! 🙂
https://www.weelz.fr/fr/experience-berlin-stationnement-gcum-genant-voiture-velo/
Eh oui , c’est la triste réalité et j’avoue que je suis moins amène que JAV quand je rencontre un automobiliste stationné sur la bande cyclable de la rue Bannier.
Mais c’est toujours la même réaction des autos de Panurge quelque soit le pays, même en Allemagne, les réactions sont toujours aussi bêtes!
J’ai voulu finir sur une note d’espoir mais j’ai eu des grosses prises de bec aussi ! Et puis ce n’est qu’un échantillon. « GCUM rue Bannier » pourrait être une série en 12 saisons de 18 épisodes sans problème.