Envahissement de l’espace public : le phénomène GCUM

Au fur et à mesure que les infrastructures cyclables se développent, un phénomène que quelques esprits facétieux du Web ont dénommé « GCUM » prend également de l’ampleur (« Garé Comme Une Merde », voir par exemple ce hashtag sur Twitter pour de nombreux exemples illustrés1). Parfois seulement agaçante, mais souvent dangereuse, la présence immobile de véhicules motorisés sur des portions de l’espace public qui ne leur sont pas destinées touche bien évidemment notre vaste métropole. Voici quelques exemples glanés par Jeanne :

Dans l’hypercentre de notre bonne ville d’Orléans, il existe un lieu fameux de GCUM que connaissent bien les cyclistes qui, selon un axe sud-nord, cherchent à quitter la place du Martroi en évitant les rails accidentogènes, les pavés disjoints et les déambulations piétonnes de la rue de la République : la portion de la rue Bannier située entre le rue de la Cerche et la rue des Fauchet (voir aussi, en vidéo, Au bas de la rue Bannier fais ce qu’il te plaît). JP s’y est même conduit en héros.

Le plus désolant dans l’affaire, c’est qu’en conservant deux voies de circulation – au lieu d’une comme plus haut dans la rue – le gestionnaire de voirie a induit ce phénomène d’accaparement régulier du double-sens cyclable.

Parfois, mais cela reste rare, des automobilistes courtois prennent en compte l’existence de cette voie cyclable et limitent logiquement la gêne que représente leur stationnement en double-file à la circulation motorisée.

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Un automobiliste civil et courtois respecte la voie cyclable rue Bannier.

Prolongements

Au même endroit, et en vidéo, voir La courtoisie est une valeur sûre.

Qu’en pensent les élu(e)s ? Pas grand chose. Voir Le #gcum a de beaux jours devant lui.

Du côté de nos amis à 2 roues voir #gcum : les deux-roues motorisés aussi.

Mass media

Notes

  1. Voir également l’étiquette sur le blog de tonton JP, observateur implacable du phénomène au fil des ans dans ce qu’il appelle « la mégalopopole ».

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4 réponses

  1. REGUIGNE REGIS dit :

    Et, pourquoi, nous cyclistes, ne stationnerions-nous pas nos vélos en plein milieu des rues prétendument destinées aux « bagnoles » ?

  2. Ladylys45 dit :

    Eh oui , c’est la triste réalité et j’avoue que je suis moins amène que JAV quand je rencontre un automobiliste stationné sur la bande cyclable de la rue Bannier.
    Mais c’est toujours la même réaction des autos de Panurge quelque soit le pays, même en Allemagne, les réactions sont toujours aussi bêtes!

    • Jeanne à vélo dit :

      J’ai voulu finir sur une note d’espoir mais j’ai eu des grosses prises de bec aussi ! Et puis ce n’est qu’un échantillon. « GCUM rue Bannier » pourrait être une série en 12 saisons de 18 épisodes sans problème.

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