Mark Wagenbuur revient de Finlande et nous en fait profiter à sa façon, c’est-à-dire à vélo ! Deux vidéos au lieu d’une, et par beau temps, que demander de plus ? Une paire de pneus cloutés peut-être… ❄️ Voici la traduction de « Cycling in the Finnish snow » publié le 12 février 2020 sur Bicycle Dutch.
Pendant les deux semaines qui ont précédé mon voyage en Finlande je n’arrêtais pas de me dire : « Si la neige ne vient pas à moi, j’irai à la neige ! » Bon, ce n’était pas la raison principale de ce déplacement. Je devais donner une conférence au International Winter Cycling Congress 2020 qui se tenait à Joensuu, chef-lieu de la Carélie du Nord. Cette ville à 450 km de train d’Helsinki (sans neige) était l’endroit idéal pour réviser mes compétences en matière de pédalage sur sol enneigé. Je publierai un billet et une vidéo sur le congrès et la visite à vélo d’Helsinki qui a précédé, mais comme je ne suis rentré que depuis dimanche je n’ai pas encore eu le temps de m’y mettre.
Auto-portrait aérien sur fond de neige avec la caméra à 360 °.
Pour vous donner un premier aperçu de l’ambiance qui régnait là-bas, j’ai réalisé deux vidéos de mon trajet depuis mon appartement jusqu’au centre des congrès. Comme il y a des amateurs de vidéos à 360 ° et d’autres qui préfèrent la vue classique, j’ai souhaité faire plaisir à chacun. Les deux trajets sont différents et n’ont pas été réalisés au même moment.
Profitez !
Le vélo de location de la ville de Joensuu prêté aux congressistes, stationné devant l’appartement que je louais.
La plupart des anciennes maisons en bois familiales de Joensuu ont été remplacées par des immeubles de quatre étages en général. Ce qui a permis à la population du centre de Joensuu de croître sans occuper plus d’espace. Dans ce quartier, les flux piéton et vélo sont combinés sur les trottoirs.
Il y avait plusieurs jolis raccourcis empruntant des parcs. Ce quartier est davantage constitué de maisons avec jardin.
Dans certaines rues, les cycliste roulent sur la chaussée. Il y avait beaucoup d’écolier et de collégiens à vélo. Beaucoup portaient un bonnet de laine. Contrairement à ce que l’on entend chez les promoteurs du port du casque, la Finlande n’a pas de loi le rendant obligatoire, y compris pour les enfants. La loi dit simplement que l’usage du casque – ce truc en plastique – est « recommandé » et non « obligatoire ».
L’automobiliste avait la priorité mais il ou elle m’a cédé le passage. Dans l’ensemble j’ai trouvé les automobilistes finlandais très courtois.
La seule façon de traverser ces quatre voies était d’emprunter ce souterrain. Le chasse-neige était passé. La neige au sol est correctement damée et absolument pas glissante.
En chemin j’ai rencontré un groupe d’écoliers, tous portant une paire de skis.
Dans le même secteur il y a l’université et son vaste – et bien utilisé – parking à vélo.
J’ai traversé une grosse artère à un carrefour à feu. Voilà ce que ça donne en section courante. La route est longée par une piste cyclable bidirectionnelle.
Voilà l’intersection. Étrangement il n’y a aucune signalisation à destination des cyclistes. Ils doivent se caler sur le feu piéton.
Devant le “Joensuu Areena” un panneau temporaire indique que le Winter Cycling Congress a lieu là.
Il y avait suffisamment de râteliers pour stationner les vélos.
Mon vélo de prêt était équipé de pneus d’hiver avec des picots métalliques. Parfaits pour accrocher dans la neige. Je n’ai pas dérapé une seule fois.
Voilà l’itinéraire que j’ai choisi dans Joensuu (depuis le centre à droite jusqu’à l’Areena à gauche). Ce n’était sans doute pas le plus court mais j’ai apprécié la présence du souterrain et de n’avoir qu’un carrefour à feu à traverser (1,44 km). Ce trajet me convenait parfaitement. Sur Google Maps.
Mon trajet dans Joensuu dans une vidéo à 360 °
Le même trajet (à une autre heure un autre jour) dans une vidéo classique.
Merci pour cette traduction, de belles photos qui prouvent que les cyclistes, ça osent tout, même rouler dans certaines conditions que certains fragiles dans une contrée plus tempérée qualifieraient « d’extrêmes ».
Sur la neige donc, et avec un bonnet, là aussi, une bonne source d’inspiration pour ceux et celles qui en manque de notoriété remettent le machin sur le tapis.
Sur la neige encore, avec un point vocabulaire – mais le vocabulaire de la neige est probablement une futur langue morte – sur l’adjectif « damée », un nouveau mot à placer dans la conversation.
Si je connais le verbe « damer » – « compacter et lisser la neige à l’aide d’une dameuse » – c’est parce que je suis un ancien pratiquant de ski de fond (une forme de déplacement qui est assez proche du vélo quand on y pense). ⛷️
L’occasion de dire un mot de la traduction. La version originale est la suivante :
You can see clearly how the snow on the cycleway was shoved to the sides. The remaining snow was compact and not slippery at all.
J’ai davantage interprété que traduit mot à mot les deux phrases. J’imagine que le déneigement de la voie – to shove : pousser, dégager – s’est opéré au moyen d’un chasse-neige. Quant à la neige « compactée », même chose, j’imagine que le chasse neige a fait d’une pierre deux coups comme dans les domaines skiables et a damé la surface.
Merci Jeanne pour cette traduction.
Le calme ambiant fait envie, tout comme cette capacité à circuler dans des conditions vécues chez nous comme hostiles.
J’ai beaucoup voyagé en Europe du Nord. Quelle surprise de parcourir sans drame aucun la Laponie enneigée en autocar (et de nuit) quand ici, on a le réflexe bagnole dès que la météo est jugée exécrable : un peu de bruine, un peu de froid, un peu de vent…
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Merci pour cette traduction, de belles photos qui prouvent que les cyclistes, ça osent tout, même rouler dans certaines conditions que certains fragiles dans une contrée plus tempérée qualifieraient « d’extrêmes ».
Sur la neige donc, et avec un bonnet, là aussi, une bonne source d’inspiration pour ceux et celles qui en manque de notoriété remettent le machin sur le tapis.
Sur la neige encore, avec un point vocabulaire – mais le vocabulaire de la neige est probablement une futur langue morte – sur l’adjectif « damée », un nouveau mot à placer dans la conversation.
JPB
Si je connais le verbe « damer » – « compacter et lisser la neige à l’aide d’une dameuse » – c’est parce que je suis un ancien pratiquant de ski de fond (une forme de déplacement qui est assez proche du vélo quand on y pense). ⛷️
L’occasion de dire un mot de la traduction. La version originale est la suivante :
J’ai davantage interprété que traduit mot à mot les deux phrases. J’imagine que le déneigement de la voie – to shove : pousser, dégager – s’est opéré au moyen d’un chasse-neige. Quant à la neige « compactée », même chose, j’imagine que le chasse neige a fait d’une pierre deux coups comme dans les domaines skiables et a damé la surface.
(crédit photo : Floppy36 [CC BY-SA])
Merci Jeanne pour cette traduction.
Le calme ambiant fait envie, tout comme cette capacité à circuler dans des conditions vécues chez nous comme hostiles.
J’ai beaucoup voyagé en Europe du Nord. Quelle surprise de parcourir sans drame aucun la Laponie enneigée en autocar (et de nuit) quand ici, on a le réflexe bagnole dès que la météo est jugée exécrable : un peu de bruine, un peu de froid, un peu de vent…