En mai la vélorution fait ce qu’il lui plaît
À la date du samedi 11 mai 2019, pour le créneau 14h – 17h, Météo France avait prévu « averses orageuses ». Ceci peut expliquer pourquoi la treizième édition de la vélorution orléanaise n’a rassemblé qu’une petite cinquantaine de participant(e)s, moins que l’année dernière par une journée estivale d’avril et beaucoup moins que celle de mai 2017 qui fait toujours figure de grosse vélorution à l’échelle orléanaise – 8ème édition à retrouver en photos et en vidéo. Le camarade JP a déjà publié un compte-rendu détaillé de cette ballade à vélo et donné à voir ses talents de cuisto végétarien : La Chapelle en a sous la pédale. La République du Centre avait de son côté envoyé sa meilleure vélotaffeuse pour un reportage en immersion. Ce qui a donné dès dimanche soir « La Vélorution de samedi entre Orléans et La Chapelle-Saint-Mesmin en dix photos ».
D’autres photos ici. Et une vidéo pour faire bonne mesure.
C’est parti
Première traversée de la départementale 2152 qui d’avenue Georges Clémenceau devient route d’Orléans à cette intersection.
C’est l’averse
Météo France l’avait prédit : le beau soleil qui avait accompagné notre départ n’était pas là pour briller longtemps. C’est au niveau de la zone commerciale que le ciel a commencé à se faire menaçant.
Quelques hectomètres suivants, pause équipement de pluie. Impressionnant comme en quelques instants tout le monde s’équipe.
C’est cadeaux
Aux deux-tiers du parcours, arrêt non prévu initialement à la fort belle mairie de La Chapelle-Saint-Mesmin. Deux coquins ont prévu des cadeaux pour Nicolas Bonneau, maire de la commune et accessoirement 7ème vice-président d’Orléans Métropole délégué à la Politique cyclable et circulations douces.
Bien emballés, deux livres de Bernard Charbonneau (1910-1996) : Le Changement et Tristes campagnes. Ces deux livres sont publiés par une petite maison d’édition indépendante vierzonnaise : Le Pas de côté1. Et puis non emballé, mais encadré, un dessin au style naïf mais coloré.
C’est reparti
C’est un accueil cinq étoiles
Le collectif de défense de la Grande Pièce qui se mobilise depuis plus d’un an avait vu les choses en grand et c’est sous les applaudissements que le cortège est arrivé avec une ponctualité toute hélvétique. Après quelques allocutions destinées à expliquer le pourquoi de cette mobilisation citoyenne contre l’implantation d’un grand terrain de BMX en lieu et place de terres agricoles – voir L’affaire du terrain de BMX – un goûter fait maison a été proposé à toutes celles et tous ceux qui avaient un petit creux ou un accès de gourmandise.
C’est too much
Sur le chemin du retour, rencontre inopinée avec un adolescent, accompagnée de sa mère, qui a installé sur son vélo un « kit moteur thermique ». Très disert sur la chose quand on lui pose des questions, il explique que c’est « chinois » et qu’il ne roule pas en ville avec. C’est donc probablement pour la beauté du bricolage2. Ouf !
C’est l’heure du film
Notes
- Le Pas de côté a publié deux anthologies particulièrement édifiantes et savoureuses : Les bienfaits de la vélicopédie et Écraseurs ! Les méfaits de l’automobile.
- Un lycéen en filière mécanique au lycée Maréchal Leclerc de Hautecloque tout proche ?
Qu’ils étaient bons tous ces plats maisons 🙂
La D2152 est si large qu’elle pourrait largement accueillir une piste cyclable en site propre entre Orléans Madeleine et Chaingy.
Etant un ancien Chapellois, j’ai vu le temps de trajet augmenter significativement depuis 10 ans (la principale cause est l’étalement urbain et la saturation des axes existants). Si avant il fallait 20 minutes pour rejoindre Orléans centre depuis l’ouest de La Chapelle Saint Mesmin. Maintenant il faut compter plus de 30 minutes aux heures de pointes… soit moins vite qu’un vélo. Il est grand temps que les Chapellois demandent à leur maire une autre manière de se déplacer.
J’ai dû manger cinq ou six spécialités différentes… 😋
Bravo pour avoir « capturé » le moment magique dans la zone de St Jean, le moment où une mère et ses 2 enfants vont à contre-sens de tout, de nous bien sur, mais du sens commun de circulation. En même temps, elle roule où elle peut.
Au décompte des autos croisées, les fragiles ne sont pas ceux/celles que l’on croit.
Et puis-nous, nous étions joyeux.
JPB
Le hasard de la captation vidéo fait bien les choses mais j’ai gardé sciemment cette « apparition » au montage. 😉
D’ailleurs comment ça se traduit dans les textes de loi les aménagements cyclables sur les trottoirs ? Un trottoir « rénové » doit faire 1m40 de large sans obstacle. Avec un picto vélo, on passe sous ce seuil de 1m40, non?
Soit c’est une piste et les piétons n’ont pas le droit d’y circuler, soit c’est un trottoir et les cyclistes n’ont pas le droit d’y rouler. Les services s’en sortent parfois en qualifiant un bout de trottoir « aire piétonne » (exemple sauf erreur près de l’arrêt Libération) ou « voie verte » (exemple rue Charles Beauhaire au niveau du « pont de Tours »).
Merci pour votre compte rendu de votre périple de Vélorution, j’étais dans les accueillants (Collectif de la Grand-Pièce), nous avons été ravis de votre présence…
Et nous ravi(e)s de l’accueil ! Merci encore.