Petit(e) Orléanais(e) deviendra grand(e)
Qui dit rentrée scolaire, dit retour des trajets pendulaires vers les établissements d’enseignement avec son lot d’embouteillage et de manœuvres hasardeuses. Les lignes jaunes disparaissent sous le clignotement des feux de détresse. Les moteurs tournent à l’arrêt. C’est peu dire que la manière dont les enfants sont emmenés à l’école est un enjeu majeur de mobilité. La proximité des écoles de secteur fait qu’heureusement, beaucoup de parents accompagnent à pied leurs enfants. Du côté des établissements de l’enseignement privé, les trajets générés sont plus importants, absence de carte scolaire oblige.
Et c’est là que l’on reparle infrastructure cyclable et vélorution culturelle. Les pays-bas ont réussi leur mutation en la matière et les enfants deviennent vite autonomes dans leurs déplacements quotidiens. Orléans n’affiche pas d’ambition en la matière et l’on chercherait en vain le mot vélo ou bicyclette dans le Guide de la rentrée distribué aux familles. Même page 14, à la rubrique « sport », on peut lire :
Depuis 2010, la Mairie travaille en partenariat avec l’Education Nationale à rationaliser les transports afin notamment de prendre en compte les possibilités d’utiliser le tramway comme moyen de transport et de favoriser les déplacements à pied vers les équipements sportifs de proximité.
Après tout, cela fait sens car si d’aventure des classes se déplaçaient à vélo, les capacités de stationnement à proximité des lieux fréquentés seraient vite dépassées.
Apprentissage de la mobilité à vélo
À l’occasion des deux élections qui ont eu lieu au printemps, la FUB a lancé sa campagne Parlons vélo, et elle a notamment mis l’accent sur le nécessaire apprentissage de la mobilité à vélo. Elle précise :
L’apprentissage du vélo en primaire, au même titre que l’enseignement de la natation, permettra le développement de cette « génération vélo ».
Dans le secret d’une venelle, Jeanne a filmé un représentant de cette génération en devenir :
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