Venir à vélo au festival de Loire 2017

Il était écrit que l’édition 2017 du festival de Loire serait un succès. Et le soleil a eu l’heureuse idée de briller généreusement sur les cinq jours de l’événement. La communication officielle, largement reprise par la presse locale, a beau jeu d’avancer que davantage de monde que n’en compte tout le département du Loiret – de la maternité à la maison de retraite – est venu arpenter les quais orléanais du 20 au 24 septembre 2017.  Une seule chose est certaine : ils ne sont pas tous venus à vélo.

In situ

Cycliste, prière de mettre pied à terre.

Les informations pratiques figurant sur le guide officiel du festival et directement en ligne , à la rubrique « Venir au festival », précisaient concernant le vélo :

parkings directement sur site

Difficile de déterminer le périmètre du site en question.  Si l’on retient les quais eux-mêmes, il n’y avait rien de prévu pour ceux qui arrivaient par l’ouest. Les barrières mobiles se sont donc révélées bien utiles, tout comme le mobilier urbain.

La seule infrastructure dédiée, à base de barrières mobiles assemblées, se trouvait côté pont Thinat à l’est.

Parking vélo temporaire.

Faut-il préciser qu’il était largement sous-dimensionné ? Là encore, le mobilier urbain a été pris d’assaut.

Égarement

Voyons voir… Mais où ai-je donc garé mon vélo ?

Et l’on reparle du pont George V

Magcentre a publié un article lundi 25 septembre, juste après la fin du festival, intitulé « Orléans : festival de bouchons en Loire« . Le dernier paragraphe mérite d’être cité in extenso :

Nos chers élus, tous politiquement corrects, favorables au développement durable et à une circulation douce en ville, comprendront-ils un jour que la circulation automobile sur le vieux pont est une ineptie. S’il faut remplir les parkings du cœur de ville, il suffit de dévier les voitures par les mails. Ainsi l’automobiliste qui tient vraiment à casquer pour garer sa voiture au plus près du cœur de la cité pourra toujours utiliser les parkings du Cheval-Rouge et du Pathé. Puisque la mairie (le contribuable) ne veut pas débourser pour la création d’une passerelle le long du vieux pont (ou que le conservateur des monuments historiques n’y est y pas favorable), la solution est simple: interdire la circulation aux voitures et réserver ce franchissement central de la Loire aux piétons, aux vélos et au tramway. Au moins tenter l’expérience, un jour de semaine.

Y a-t-il seulement une ligne à changer ? Non.

Le premier magistrat de Bordeaux Métropole affirme que fermer le pont de pierre aux véhicule individuels motorisés va « dans le sens de l’histoire« . Jeanne espère qu’Orléans ne se contentera pas, en guise de geste historique, de ressusciter la marine fluviale cinq jours tous les deux ans.

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4 réponses

  1. Jérôme Beyler dit :

    Pour être tout à fait précis, il faut ajouter l’installation d’un second petit dispositif a l’ouest, très modeste lui aussi, côté quai Cypierre. Pas vraiment de progrès dans la prise en compte de l’accès au festival à vélo depuis 2015, première et bien timide tentative de faire la promotion des déplacements doux… http://beyler.org/2015/10/12/le-festival-de-loire-a-velo-40-000-cyclistes/
    C’est pourtant le moyen le plus pertinent de venir au festival, en complément de la marche à pied bien sûr. C’est ce que révèle assez justement l’article cité de Mag’Centre : en n’adaptant pas la circulation sur le pont George V, c’est même l’accès à pied qui n’est pas facilité, un comble.

  2. Isa du vélo dit :

    Chére Jeanne, j’ai voulu cliquer sur « j’aime » et cela m’a envoyée sur une usine à gaz. Pourtant j’apprécie beaucoup votre article.

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