Retour sur ma participation à l’édition 2021 de « 30 Days of Biking »
L’intraitable camarade JP m’a devancé dans l’exercice du bilan de l’opération de communication « 30 Days of Biking ». Je vous invite à lire son impeccable « Par-dessus l’épaule… 30joursàvélo ».
Il y écrit d’entrée de je jeu :
Quoique critique sur la chose — narcissisme des réseaux mal-dits sociaux — je ne regrette pas d’avoir participé, et, je dois le dire, je suis même assez satisfait.
Je ne suis pas loin d’être de son avis. Je suis même tout près d’être pleinement d’accord avec lui.
Et puisqu’il a bien fait le point de son côté je vais me contenter de parler de mes photos, celles que j’ai publiées sur les réseaux sociaux tout au long du mois d’avril en version bilingue.
Un accès de narcissisme ?
« 30 Days of Biking » ?
Si vous ne savez pas encore ce qu’est ce mouvement, vous pouvez consulter le billet que je lui ai consacré en mai 2020.
Avril 2021 everyday (ou presque)
Un trajet à vélo commence toujours à l’arrêt, l’occasion par exemple d’apprécier la belle maroquinerie de ce sac de la marque londonienne Hill & Ellis (lien non sponsorisé, d’ailleurs ce modèle est en promo, profitez des dernières pièces disponibles !) :
Alors au début j’ai joué à fond le jeu de la mise en scène des spoke cards qui ont été spécialement fabriquées à mon intention par… JP himself !
Puis les spoke cards se sont faites plus rares :
Le bouchardage a été vigoureux dans le virage sud de la place de la cathédrale. Ma librairie préférée. Au jardin des plantes. Tournez manèges et roulez vélos ! 🍷🍷🍷🍷🍷🍷 Sur la partie en vraie-fausse piste de la rue Royale.
Variation des points de vue et images du monde :
Moment « lecture & fixie » place du Martroi. Comment ce sticker « sudiste » s’est-il retrouvé entre mes mains ? C’est toute une histoire… Une photo floue d’un Petit Porteur. La station de Vélo’+ « Madeleine-Vauquois », la plus à l’ouest du réseau. Ma grande passion : l’achat de baguettes de tradition française – la seule, l’unique. Au guidon d’un Vélo’+ de dernière génération.
Pendant les vacances, une sortie en groupe au récent parc de la Valinière à Semoy par une belle journée de printemps :
Je dois faire mon coming out : je suis d’origine drouaise.
Dreux, c’est le pôle nord de la région Centre Val-de-Loire mais c’est aussi, semble-t-il, la première ville de France à proposer des vélos-cargos en libre-service.
Un t-shirt hors de prix (c’est un cadeau). Les fameux vélos-cargos en libre service de la ville de Dreux. True story : le vélo adulte appartient à une authentique Néerlandaise depuis longtemps établie en France. Un prototype sympathique de Vhélio, un projet local à soutenir et à suivre. Filer via le pont de l’Europe un bouquet de fleur fixé sur le porte-bagage. 💐 Un vélo noir sur fond vert : le parc Peteau qui a fait l’objet d’un mémoire étudiant en 2016.
Un court roman-photo sans paroles qu’on pourrait intituler « La rue Notre-Dame-de-Recouvrance se descend mieux qu’elle ne se monte » :
Sauf accident historique on peut oublier, et c’est heureux, une passerelle à cet endroit-là.
Faire du vélo (presque) 30 jours d’affilé ça donne faim alors j’ai terminé sur des pizzas :
Mais… ce n’est pas mon vélo…
… et ce ne sont pas mes pizzas ! 🍕
En compilant les photos, je me suis rendu compte que j’ai raté un jour. Mais comment est-ce possible ?
Argh, so close!
Je n’ai qu’une chose à ajouter : see you next year!
Ailleurs
Il y a eu comme chaque années des milliers de tweets portant le hashtag 30DaysofBiking.
J’en retiens un qui n’arbore pas ce mot-croisillon mais dont la photo est enchanteresse.
Il est dû à my dear Madi Carlson qui est très attachée à sa remorque. Le voici :
« En mode cargo.
Remarque : les feuilles de magnolia sont glissantes ! J’ai de la chance de ne pas m’être vautrée en me garant pour prendre cette photo. »
Le vélo : 10 % de poésie, 90 % de pragmatisme.
« Redde Caesari quae sunt Caesaris, et quae sunt Dei Deo », si tu n’en avais pas parlé, je n’aurais jamais entendu parler de cette opération, qui par le coup du sort, arrivait cette année au moment opportun à la croisée des besoins post-hivernaux, post-confinement et de la contrainte kilométrique.
J’aime bien la photo « hors croisillon » :
Plus lourde qu’un pétale
Bien moins qu’un VUS
Équilibre vert et rouge.
JPB
C’est beau, c’est poétique. Congrats and thank you Joan ! 😉
PS : Le Parisien parle ce soir de « Pourquoi pas le vélo ? » de Stein Van Oosteren. Je cite : « Ce bien-être presque magique du vélo est difficile à faire comprendre aux non-cyclistes ».