Jeanne à Noirmoutier – objectif plage via La Guérinière et L’Épine

Depuis Barbâtre, il est aisé de rejoindre à vélo La Guérinière puis L’Épine. Deux possibilités : suivre l’itinéraire le long de la côte et au travers des bourgs ou, au niveau du rond-point du Bonhomme évoqué dans le billet précédent, bifurquer pour emprunter la piste qui longe la route centrale de l’île.

Observations en chemin et en photos jusqu’à la plage Saint-Jean.

Barbâtre

Toujours sur la commune de Barbâtre (avenue des pins) il y a un passage discutable sur lit de sables et gravillons avec une stèle vierge en guise d’obstacle à contourner :

Un peu plus loin, l’épidémie de stop (rougeole hexagonale) a touché des intersections avec des voies privées sans issues (elles-mêmes pourvues de stop). Trois arrêts en moins de 150 mètres :

Sur la gauche la piste-trottoir mi-bitume mi-sable (en direction de La Guérinière).

Juste un peu plus loin, nouvelle zone douteuse à l’occasion de la traversée du parking d’un « espace déchetterie » avec un lit de gravier bien épais :

Attention aux dérapages…

Seconde Guerre mondiale et street art en lisière de dunes

Derrière le bunker, dans les dunes de la Tresson, la circulation des vélos est interdite.

Rocher anti-intrusion et gravier en guise d’obstacle :

La Guérinière

Dans les voies partagées de l’itinéraire, et c’est un point positif, la commune ne lésine pas sur le marquage au sol. Ça génère d’ailleurs des fantaisies typographiques :

Dans la série pince-roues :

Beaucoup de familles à vélo. Et qui dit famille dit souvent transport d’enfant. La charrette est reine. Un seul triporteur croisé jusqu’à présent.

Rare exemple de charrette en dur.

Instant people

Mais qui est donc cette vénérable octogénaire ?

Intersections

Le long de la voie rapide, le cycliste n’a jamais la priorité.

L’Épine

Drôle de curiosité au niveau d’une rue dans laquelle les autorités n’ont manifestement pas su/voulu trancher et où le #gcum est généralisé, ce qui ruine le concept tordu de trottoir partagé. Pseudo-réglementation d’une pratique courante de double-sens cyclable :

Initiative plus heureuse dans une rue importante avec pour objectif de casser la vitesse des motorisés dans cette longue ligne droite. Présence régulière de stop annoncée directement sur la chaussée. Présence également de chicane avec by-pass vélo dont l’une, curieusement, a été démontée et remplacée par un stop :

Dans la série (monomaniaque) pince-roues et arceaux en cœur de bourg :

Côté plage

Les capacités de stationnement vélo sont – comme un peu partout sur l’île – rapidement saturées.

Trois barrières à vélo quand il en faudrait, au bas mot, dix fois plus.

Tout le monde accroche son vélo où il peut dans une alliance antivol câble – seul type d’antivol fourni par les loueurs – clôture/barrière de dune. Quid du vol sur l’île ? Mystère. Rares sont les vélos attachés avec des antivols solides comme ces deux avenants modèles de l’Autrichien KTM :

Duo de Gazelle en liberté.

Instant AAA (All Ages and Abilities) comme disent nos amis anglophones. Une vieille Noirmoutrine vient baigner ses chevilles :

Gastronomie de plage

Service à la plage. Bientôt en vélo-cargo ?

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5 réponses

  1. janpeire dit :

    Héhé les trucage de photos, l’Épine c’est Saran. Ce sont les enfants qui truquent les photos avec un ordinateur, ils dessinent du sable, du soleil… que d’imagination.

    Total respect pour avoir photographié Carmen Cru avec son vélo. Faisez gaffe qu’elle vous jette pas des galets.

  2. janpeire dit :

    Dans la série « le cerveau grippé, j’avais pas fait gaffe », je m’essaye ce jour à répondre au sujet de la personne de dos. Elle me fait furieusement penser à : Agnès Varda.

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