Le vélotaf sur l’axe ligérien

Avertissement au lecteur : il s’agit de la toute première entrée de ce blog. C’était davantage un coup d’essai qu’un billet en bonne et due forme. Comme à vélo, il faut bien se lancer !

D’après l’Insee, qui a enquêté sur le sujet dans le cadre de son enquête annuelle de recensement 2015, voici la part des actifs allant travailler en vélo1 dans les villes de plus de 100 000 habitants sur l’axe ligérien :

  • Tours : 7 %
  • Nantes : 6,2 %
  • Angers : 5,9 %
  • Orléans : 4,3 %

Conclusion provisoire : Orléans Métropole a du pain sur la planche pour améliorer son réseau cyclable (cohérence, continuité et sécurisation).

Les données de l’Insee sont disponibles ici (dans le fichier « données complémentaires »).

Addendum (de mars à juillet 2019)

Le mot vélotafeur fait son apparition dans le titre d’un article de La République du Centre par le biais du portrait d’un salarié qui fait un trajet de 16 km : « Boulot, vélo, dodo : témoignage d’un vélotafeur de Saint-Jean-de-Braye plus que convaincu ». Du vélotaf relativement hors norme donc.

Par ailleurs, un guide du vélotaf sort chez Gallimard.

Le maire d’Orléans Olivier Carré annonce en réunion publique le 3 juillet 2019 avoir appris l’existence du mot « vélotaf ».

Nouveaux chiffres (janvier 2021)

L’Insee a sorti le 19 janvier 2021 une étude basée sur une enquête de 2017 titrée « La voiture reste majoritaire pour les déplacements domicile-travail, même pour de courtes distances ». Seules les données concernant les villes de plus de 150 000 habitants ont fait l’objet d’une communication, ce qui donne pour l’axe ligérien en matière de part modale vélo pour les trajets domicile-travail :

  • Nantes : 9,5 %
  • Angers : 7,8 %

L’étude précise par ailleurs :

Entre les enquêtes annuelles de recensement de 2015 et de 2020 (sources) dont la collecte se déroule entre janvier et février de chaque année, le recours au vélo a progressé de 0,9 point au détriment de la voiture (figure 7). Cette progression du vélo concerne particulièrement les communes-centres (+ 1,9 point) et les distances comprises entre 2 et 5 kilomètres. Ce constat est à mettre en relation avec l’augmentation des aménagements pour les cyclistes dans les grandes villes et le souci croissant de limiter la pollution.

Le 27 janvier 2021, l’Insee a publié un focus sur notre région intitulé « Un usage persistant de la voiture en Centre-Val de Loire pour aller travailler, y compris sur de courtes distances ». L’étude est réalisée à l’échelle des pôles urbains2. Voici ce que ça donne :

Il est intéressant de relever qu’en 2017, la part modale vélo dans l’agglomération orléanaise (moins Bou, Chanteau et Marigny-les-Usages qui ne sont pas compris dans l’unité urbaine) est quasiment du même niveau que celle de la ville centre en 2015 (4,3 %). La pratique du vélo se développe donc bien au-delà du centre-ville.

Notes

  1. Vélotaf, vélotafer : aller travailler à vélo.
  2. Ces pôles urbains sont, si j’ai bien tout compris, équivalents aux unités urbaines dans ce cas précis.

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2 réponses

  1. adrienvelo dit :

    Intéressant, ce petit blog (que j’ai découvert suite à une réponse à mon commentaire sur Lyon City Crunch, à laquelle j’ai d’ailleurs répondu).

    Je vais le suivre.

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