Des petits vélos anciens au parc Pasteur

Au parc Pasteur, c’est reparti pour plus d’un tour ! C’est le weekend dernier que le vieux carrousel installé au nord du parc a repris du service. Éric Pernin, qui a tenu l’attraction pendant 24 ans, a pris sa retraite en novembre¹ et son affaire a été reprise par Yvonne et Roch Daroussin – un frère et une sœur – comme nous l’apprend La République du Centre². Le manège date de 1938 et comporte 26 sujets. Parmi les véhicules et les animaux, trois vélos joliment vintage.

Yvonne la patronne

Elle qui traverse à vélo la Loire pour rejoindre le parc va désormais veiller sur toute une ménagerie dont voici trois représentants :

• 

• 

Côté véhicules, les voitures portent un nom :

• 

• 

Des p’tits vélos

Le rouge, le vert d’eau et le bleu ciel :

• 

• 

• 

• 

On reconnaît bien la forme typique des cadres de cette époque. Et parmi les détails, ces selles de la fameuse marque Idéale dont Bike Café a raconté l’histoire et annoncé la renaissance. Ou encore les pédales polies par l’usage. Le vélo rouge est quant à lui équipé d’un chouette porte-bagage.

• 

• 

Souvenir musical

Rien de tel en des jours où, comme disait le poète, « le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle »³, que de se tourner vers The Beautiful South – qu’on imagine lumineux.

Le premier album du groupe anglais sorti en 1989 se termine par une chanson intitulée I Love You (But You’re Boring) dans laquelle il est question d’enfance et de manège (carousel). Vous pouvez l’écouter sur Youtube. Sur la guitare sèche qui s’emballe, la voix légèrement nasillarde de Paul Heaton fait des merveilles.

You must’ve been listening to your carousel
Your carousel
That carousel

Souhaitons de belles journées ensoleillées au P’tit Manège.

1. Marie Guibal, « Connaissez-vous ces anecdotes sur le manège Pernin, qui tourne au parc Pasteur d’Orléans depuis 1994 ? », La République du Centre, 1er septembre 2018.
2. Marie Guibal,« Le P’tit manège du parc Pasteur rouvre ce week-end », La République du Centre, 19 janvier 2019.
3. Pour la suite du poème, c’est par là.