Rejoindre à vélo un crématorium pour animaux aux Pays-Bas — par Bicycle Dutch

Une tranche de vie de Mark Wagenbuur auquel je souhaite publiquement le meilleur pour la suite.
Take care Mark!
Voici la traduction de « Riding to a pet crematorium » publié le 22 septembre 2021 sur Bicycle Dutch.

Dans ma série de « vrais trajets », en voici un que j’aurais préféré ne pas avoir à faire. La semaine dernière, j’ai dû aller chercher les cendres de notre chère petite chatte qui était avec nous depuis plus de 17 ans. Elle est morte de façon inattendue, moins de 24 heures après avoir subi une attaque cérébrale. Nous avons demandé à notre vétérinaire de la faire incinérer, mais nous n’avons appris que plus tard que le crématorium pour animaux qu’il avait choisi se trouvait à Boxtel. Après la crémation, je n’ai eu qu’un jour pour récupérer ses cendres, car je devais aller à l’hôpital pour un cathétérisme cardiaque. Je savais que je ne pourrais pas faire de vélo pendant une semaine après cette intervention (même si mon état n’a pas beaucoup d’influence sur mes capacités de cycliste par ailleurs). En plus de tout cela, ma mère a également été admise à l’hôpital, la même semaine. Quand il pleut, il pleut à verse, dit le proverbe. L’équivalent néerlandais de ce proverbe se traduirait par « un accident ne survient jamais seul ». Ces deux proverbes semblent très appropriés pour décrire notre dernière semaine. La seule bonne nouvelle a été que mon état cardiaque n’est pas pire que ce qui était déjà établi ; l’examen a révélé que la valve de mon aorte est en effet la seule chose qui doit être remplacée. Cependant, comme mon bras droit était en écharpe pendant la majeure partie de la semaine dernière, je n’aurai qu’une photo à vous montrer. J’espère que vous comprendrez que c’était plus qu’assez de travail de devoir taper presque tout dans ce post de la main gauche !

J’ai commencé à enregistrer mon trajet à l’extrémité sud du centre historique de Bois-le-Duc. Jusqu’à il y a quelques années, c’était un déversoir à voitures. Maintenant, la ville a recréé les contours de l’ancienne porte de la ville avec des haies. J’ai écrit sur cet endroit dans un précédent billet.
De Bois-le-Duc, j’ai roulé vers le sud jusqu’à Vught, où je suis passé devant le nouveau viaduc pour cyclistes que je vous ai montré il y a seulement deux semaines.
À Vught, j’ai pris cette rue avec de nombreuses sorties de garage. Elle figurait dans un billet et une vidéo plus anciens.
Aux Pays-Bas, les pistes cyclables ne sont pas à l’abri de l’envahissement par d’autres véhicules. J’ai apprécié la façon dont l’angle arrière de ce véhicule a été protégé par un paquet de matériau isolant souple. On peut voir que celui qui a posé cet emballage a pensé aux gens qui passent ici à vélo. Un peu plus loin sur la route, il y avait un autre véhicule sur la piste. Là, un agent de la circulation veillait à ce que rien ne se passe mal.
Le grand arbre à gauche est un hêtre qui a été sauvé lorsque cette route a été réaménagée en 2019. J’ai écrit un billet à ce sujet. La nouvelle passerelle au loin n’était pas encore terminée à ce moment-là. Elle l’est maintenant. La lumière rouge au premier plan indique que les bornes rétractables sont en place. Il y a un petit panneau indiquant aux gens que le feu rouge ne s’applique pas aux cyclistes.
L’enrobé rouge de la piste cyclable au premier plan était neuf en 2019. Il y a une ligne claire à partir de laquelle la piste cyclable a été asphaltée entre 2019 et 2021. Je n’avais pas encore vu ce revêtement. Le réseau est en constante évolution dans ce pays.
Le même emplacement (dans la direction opposée) de la photo précédente en 2019, montrant l’ancienne surface de carreaux rouges.
C’est une vieille blague, mais ce panneau d’avertissement pour un « coq sauvage » (wildrooster en néerlandais) ne met pas en garde contre un coq sauvage (wild rooster en anglais). En néerlandais, il signifie simplement « barrière canadienne« . Vous pouvez l’apercevoir devant le cycliste en arrière-plan. Elles sont généralement installées pour conserver la faune sauvage dans le périmètre de certaines réserves naturelles.
Je n’ai pas pris le chemin le plus court vers le crématorium pour animaux. Cela m’aurait amené à traverser Boxtel sur un itinéraire que j’ai déjà montré. Au lieu de cela, j’ai contourné la ville au travers de bois comme ceux-ci sur un très bon aménagement cyclable.
Cette route d’Esch à Boxtel est une très belle vélorue rurale (fietsstraat). Elle était très fréquentée et il y avait beaucoup plus de cyclistes que de véhicules à moteur. La route principale pour les véhicules à moteur se trouve ailleurs.
Une fois arrivé à l’ouest de Boxtel, dans les zones rurales, j’ai roulé principalement sur des routes de campagne comme celle-ci. La vitesse y est limitée à 60km/h. Grâce au faible volume de trafic et aux bords sur lesquels on peut rouler à vélo, cela semble assez sûr.
Lorsque les routes présentent un volume de trafic motorisé plus important, il existe généralement un aménagement cyclable séparée, comme cette piste bidirectionnelle sur la route N264 reliant Boxtel (ouest) à Oisterwijk.
J’ai traversé plusieurs fois deux voies de chemin de fer sur ce parcours. La dernière fois, j’ai dû attendre le passage d’un train intercités reliant Tilburg à Eindhoven.
La destination, le crématorium pour animaux où j’ai pu recueillir les cendres de notre chat Pippi.
Nous avions eu Pippi chaton. Son absence se fait vraiment sentir, car elle faisait partie de la famille depuis si longtemps.

La distance était de 14,2 km que j’ai parcourue en 43 minutes, soit une vitesse moyenne de 19,8 km/h.

Mon trajet jusqu’au crématorium pour animaux à l’ouest de Boxtel depuis ma ville natale de Bois-le-Duc via Vught.
Le lendemain de ce trajet, j’ai dû passer une journée à l’hôpital. Ce sourire était du au soulagement que l’es investigations soient derrière moi. Le fait que la caméra pour examiner mon cœur ait dû entrer par mon poignet droit était vraiment désagréable, puisque je suis droitier. Heureusement, tout va bien, j’ai récupéré l’usage de mon bras.

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